Extrait du journal

Nous devons notre gratitude au cinéma pour avoir été, pendant la guerre, une véritable « soupape de sûreté ». La grande quantité d'ouvrières, et même d'ouvriers étrangers, notamment, que les tragiques événements d'alors dirigèrent jen hâte vers nos immenses usines rapidement improvisées, aurait pu devenir un foyer dangereux, un milieu propice au « bouillon de culture » de graves effervescences. A certaines heures troubles, l'élévation du salaire aurait pu ne pas suffire à apaiser les inquiétudes, à détourner les rumeurs sombres qui enlèvent l'esprit de confiance indispensable...