Extrait du journal

Quelle routine empêche donc les casernements de nos soldats de n'avoir ni caves, ni greniers ? Pourquoi leur imposer des fenêtres sans persiennes, qui les mettraient selon la saison à l'abri du soleil ou du froid, et toujours -des latrines placées à plusieurs centaines de mètres où l'on ne peut se risquer la nuit qu'au prix d'une pleurésie ? Et dans le rude hiver actuel, ce supplément de danger a été remarqué et signalé partout. Mais « il ne s'agit pas, ajoute la terrible circulaire du 30 janvier, de mettre les hommes dans des conditions émollientes de bien-êtrg exagéré incompatible avec le métier de soldat. »...