Extrait du journal

Rossel l'avait bien compris ainsi ; ce Rossel tombé, à vingt-sept ans, sous des balles françaises, à Satory ; ce stoïque officier dont nul, je pense, ne suspectera le patriotisme, qui, à Metz, avait fait tout son possible pour empêcher la trahison deBazaine, qui, en janvier 71, parlait et travaillait encore pour la guerre à outrance, et qui, un peu plus tard, tout frémissant de colère et de douleur, annonçait au ministre de la guerre qu' « instruit qu'il y avait deux partis en lutte dans le pays, il se rangeait du côté de celui qui n'avait pas signé la paix et qui ne comptait pas dans ses rangs des généraux coupables de capitulation.»...