Extrait du journal

allemandes, réduit à merci le Hanovre comme la Bavière ; ce génie brutal, une fois de plus, s'oppose à la paix. La paix, comme nous, vous l'aviez rêvée ; je relis, ce soir, le poème que vous lui avez dédié. Couché près du gouvernail, sur la mer calme, vous la voyez paraître sous les traits de Christus marchant sur la terre et sur les flots et portant en ses mains le soleil, foyer de lumière et d'amour. Et votre navire aborde enfin la cité tranquille où les hommes vivaient dans la réconciliation du travail. Mais, c'est un rêve, nous dites-vous, que ne fera jamais M. le conseiller aulique ; c'est un rêve que la Prusse ne voudra jamais accueillir....