Extrait du journal

;voyage. Or, c'est le chef de la sozial-démocratie autrichienne, Otto Bauer, qui, le 2 septembre, a proclamé devant les députés de Vienne : « Notre gouvernement doit dire à la S. D. N. : Nous ne voulons pas de votre aide. Nous en 1avons âssez de vos conseillers, de vos contrôleurs, de vos experts et de vos secours. Nous ne vous demandons qu'une chose : rendez-nous la liberté que vous nous avez ravie, donnez-nous, conformément à l'art. 88 du traité de paix,le droit de disposer de nous-mêmes, et nous déciderons si nous voulons continuer cette existence de misère et de captivité ou chercher notre avenir au sein de la grande république allemande. Cela n'est pas l'opinion d'un parti, mais le vœu de l'immense majorité du peuple austro-allemand. Tout comme les sozial-démocrates, la masse des chrétiens sociaux et des pangermanistes se prononce avec enthousiasme en faveur de notre rattachement à l'Allemagne. »...