Extrait du journal

Jusqu'à présent, les bonapartistes, eux, n'étaient pas allés chercher les invasions, et ils né les avaient pas appelées. Ils avaient eu la triste spécialité de les attirer, mais c'avait été leur fatalité, et non leur volonté. L'empire n'aurait pas demandé mieux que de pouvoir en 1814 ce que la République avait pu en 1792, et c'est un commandant de la garde impériale qui, à Waterloo, a dit le mot que la pudeur de l'histoire a traduit par: « La garde meurt et se se rend pas ! » Je suis obligé de reconnaître qu'à Sedan le dernier Bonaparte n'a pas fait ce qui était possible contre l'étranger. Mais s'il s'est rendu sans combattre, s'il a offert son épée immaculée à son bon frère, s'il a livré l'armée française comme un troupeau de moutons) s'il a infligé au drapeau l'humiliation qu'allait bientôt récidiver Bazaine, ce n'est pas par amour de l'ennemi, c'est par amour de sa propre peau. Entre l'honneur de l'armée et la conservation de sa précieuse existence, il n'a pas préféré l'honneur de l'armée. Il y a gagné de mourir de la pierre. Son oncle était mort d'un rocher. Pr-oportions gar-...