Extrait du journal

Il est certain que la fête nationale n'est plus célébrée avec le même élan, avec la même fougue que jadis. C'est là le sort de toutes choses qui durent. Qui, a'perdu le souvenir du 14 juillet de 1880, C'était la première fois ; l'enthousiasme se prolongea jusqu'au grand jour ; on dansait encore sur les places quand le soleil se leva. Depuis, il y a eu des 14 juillet douloureux, humiliants, en 1887, en 1888, quan d Paris semblait en proie à l'ivresse boulangiste et que nous dûmes nous enfermer chez nous pour échapper à l'écœurant : « C'est Boulanger...