Extrait du journal

» En cette abominable journée du 9 septembre, j'ai sangloté, sur l'innocent, oui, qui n'est plus que fantôme, qui ne xivait que pour la justice, pâle lueur tout a l'heure éteinte, et sur son admirable femme, et sur ses enfants, aussi innocents que lui ; mais aussi sur la France, sur la pauvre France humiliée ; et je pensais à vous, mon capitaine, à vous et à tous les soldats braves et loyaux qui, comme vous, loin des intrigues, loin des faveurs, en plein air, tantôt sous les rayons de flamme, tantôt sous la pluie, ou ruisselants de sueur ouv mordus par le froid, travaillent, donnent l'exemple, s'instruisent sans cesse en instruisant les autres, font leur devoir, pour la patrie, autour du drapeau....