Extrait du journal

Voici aujourd'hui vingt-deux jours que Neuilly, est livré au plus insensé et au plus furieux des bombardements. On n'a pas idée de, l'acharnement déployé de part et d'autre. On nous tue sans trêve ni merci, du camp des Versaillais aussi bien que du camp des fédérés. Nous n'avons ni repos ni sommeil. Personne n'a été prévenu ni épargné. De la porte des Ternes, du bas: tion n° 5 et du redan de la porte Maillot, on bombarde toute la partie basse de Neuilly, en même temps que les batteries établies à Courbevoie, au rond-point des Bergères et en avant du pont, tandis que celles-ci, en essayant de.démonter les autres, trouent et effondrent les maisons du quartier de Sablopville....