Extrait du journal

Car, — nous citons la commission qui a l'agrément d'avoir M. Chesnelong dans son sein, — « on peut se demander si beaucoup de communes auront intérêt à se charger du service extérieur et du transport du corps, à acquérir un matériel très coûteux et très fragile qui, dans les grandes villes, représente des avances énormes, plus de quatre millions à Paris; tandis qu'il est avéré que la plus grande partie des bénéfices des pompes funèbres, à l'heure actuelle, consiste dans la décoration extérieure et intérieure des églises, et dans les cérémonies du culte, qui resteront avec la nouvelle loi, comme avec l'ancienne, le monopole du clergé. L'enterrement gratuit des indigents, qui se fait aujourd'hui à Paris avec beaucoup de décence, constitue une charge très lourde, puisque le syndicat reçoit cinq francs par convoi et en dépense au moins trente. Les convois de huitième et neuvième classes, qui sont assez nombreux, se soldent en déficit, et les entreprises des pompes funèbres ne sont si prospères que parce qu'elles réalisent des bénéfices considérables sur le service intérieur. »...