Extrait du journal

Il ne peut exister de chef d'industrie aiu responsabilité et sans autorité. Nous avons eu la démonstration, à la tribune même du Sénat, que les plus liants none tiomiaîres ne possèdent ni l'une ni Pau tore. A-t-il une responsabilité, a-t-il une autorité, ce directeur général des manufactures, qui est contraint de soumettre à son ministre, à travers toute une filière, toute nue trame serrée de bureaux, de contrôles, de directions diverse», toute décision portant sur une somme de plus «le douze mille francs, qui ne possède aucune action sur la vente des produits qu'il fabrique; qui ne dispose ni des entreposeurs, ni des débilite, quî n'a à sa disposition aucune réserve de crédits pour ses achats et aucun moyen de publicité pour ses produits; qui passe le plus clair de son temps à discuter avec de.- parlementaires et des Syndicats, des questions de personnel ? A-t-il uue responsabilité et une autorité, ce directeur d'usine qui ne peut même pas régler sa fabrication d’après le matériel dont il dispose, et d'après les aptitudes spéciales «le son personnel; qui doit aménager le travail dans ses ateliers, qu'ils soient eu Aux orgue ou en Bretagne, d'après les ordres théoriques venus de Pari»; qui ne peut planter un clou dans ses bâtiments, déplacer ou améliorer son outillage, sans en référer au préalable aux bureaux de la rue «le Rivoli; oui doit exécuter à la Itjjrne «les budgets préparés trois ans à râleur*, sans pouvoir apporter aux dépense* piétées, au programme de cabri«•aiiou fixé, le moindre changement.

À propos

Le Réveil économique est un périodique publié par l'Union des intérêts économiques, une organisation patronale fondée en 1910 sous l’impulsion d’Ernest Billiet. Le frère de ce dernier, Louis Billiet, fut nommé rédacteur en chef du Réveil économique et défendait une ligne éditoriale qui faisait la promotion du libéralisme. La publication du périodique cessa à la mort de Louis Billiet, en 1962.

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