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Le Revenant, 1 décembre 1832

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Le Revenant
1 décembre 1832


Extrait du journal

On nous écrit de l’armée du Nord que M. le duc de Charties venait d’y recevoir une lettre de ses pares, dans laquelle il n’était question que de l’enthousiasme et de l’attendrissement manifesté par les heureux sujets du roi son auguste père, à l’occasion du coup de pistolet dont la balle a effleuré le chapeau du brave général Pajol, etc. La république en est aux abois, le cariste en est anéanti , l’opposition n’existe plus ! la plus extrême gauche est venu protester de son attachement à la couronne de juillet, et Laffitte , enfin , l’exigeant, l’obstiné , le mutin, le récalcitrant, l'ingrat Laffitte ! est arrivé tout courant jusque dans la salle du quasi-trône, où le roi des Français, son ancien ami, l’a reçu dans ses bras et l’a serré sur son cœur généreux ! A moins d’avoir mis cette lettre confidentielle à l’ordre du jour, il est impossible de lui avoir doué plus de publicité que ne l’a fait M. le duc de Chartres, à qui le National n avait sûrement encore doué aucun renseignement sur mademoiselle Boury....
Le Revenant (1831-1833)

À propos

Le Revenant est un quotidien légitimiste ayant paru entre 1831 et 1833. Son contenu porte surtout sur l’actualité mondaine, politique et littéraire. Il est remplacé par l’Avant-Garde.

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Données de classification
  • laffitte
  • boury
  • thiers
  • espagne
  • nantes