Extrait du journal

LE RIDEAU LEVÉ En arrivant à Pans il a quelques jour», après une absence de cinq à six mois, le représentant d’hue grande puissance était aile rendre scs devoirs à un personnage du rang le plus élevé. Pendant ses voyages, il avait observé plusieurs choses de la plus haute importance, et notamment, il avait remarqué que les souverains g< paniques étaient présentement en pleine et parfaite sécurité sur les dispositions politiques de leurs populations allemandes. Il y trouvait un grand motif de satisfaction pour les trois couronnes du Nord, mais le grand personnage en question paraissait écouter Son Excellence avec mie sécheresse inattentive, une fausse légèreté désobligeante ,' et, s’il est permis de le dire, avec une sorte de distraction téméraire. Le diplomate avait résolu de se taire écouter attentivement. — Les journaux français, dit-il, auront sûrement lait observer que j’avais, eu l’honneur d’aller faire ma cour à Madame la Dauphine en passant à Vienne ? — Oui, je sais — Elle m’a beaucoup parlé de Mme la duchesse d’ s. — C’est une princesse dont je connais les sentiments et dont j’estime le caractère , m'a-telle dit avec une bonté parfaite ; elle doit être dans une ci quelle...