Extrait du journal

Lee témoignages de sympathie et de profond regret que les récents désastres de Paris ont valu A la France de la part de tontes les nations de l'Europe, ne montrent pas pourtant quelles aient bien la conscience des périls qui les menacent elles-mêmes. On n exprimé en très bon* termes les sentiments d» solidarité qui doivent unir les honnêtes gens de tous les tachy< en présence des crimes de I insi’rr"C‘ion parisienne, mais nulle part on n a pa~u adrnertre que la cause qui la pro luit * puisse avoir les mêmes effet* audelà do nos frontières. C'est là une grande erreur, et roux qui semblent se croire à 1 abri du péril des maux dont non* sommes victimes, oublient le caractère cosmopolite Le de la lutte qui s’est produite à Paris lia sont loin de tenir compta des aspirations du communisme international et des avertissements audacieux qui leur sont donnés soit dans les réunions publiques, soit dans la presse du parti que nous avons eu tant de peine à comprime r. soit même dans 1rs parlements des pins grandi K’ats. Il est à souhaiter, dans l'intérêt de la cause de I ordre général et de 1 humanité, que ces menaces n'aient pas de suite, mais il semble qu’il y a de l'aveuglement à n’en pas tenir compte et à affecter même de ne pas avouer, qu’après tout, les chefs de la conspiration universelle n'éUient pas à Paris et que le* principaux meneurs sont à Londres et à Berlin. Ce sont ces derniers qui ont donné le mot d’ordre et la consigne aux incendiaires de la grande cité française, lest leur esprit qui animait les auteurs des dévastations sauvages et des massacres qui épouvantent l’Europe sans lui servir de leçon, sans qu’elle paraisse pressentir la destinée qui 1 attend peut-être. En entendant en plein Reichstag la déclaration dp M. Bebel. cet ouvrier Baxon. qni n’a pas craint de considérer le combat de la Commune comme une escarmouche d’avait poste et annoncé que, lacis un avenir prochain, le cri de bataille du prolétariat européen sera ; Guerre aux palais, paix...