Extrait du journal

exerçait sur les populations rurales uno influence corruptrice; ei, fort de sou droit et de i houuéteté que chacun se plant à lui reconnaître, il assure partout la sincérité du vote, on verra bien vite par la manifestation de la volonté populaire que la nation est lasse de courir les aventures, quelle elle n’entend plus se jeter dans les bras de tel ou tel sauveur et quelle elle a besoin avant tout de calme et de sécurité Il est impossible que la grande majorité des électeurs ue ee prononce pas dans ce sens Quciqu’en dirent les partisans de la monarchie, la France n’a pas horreur de la République et elle sait bien que les terribles épreuves que bous venons de subir ne sauraient être attribuées»u régime républicain,dont l’essai n'a même pas encore été fait parmi nous. Il y a bien des gens qui s’efforcent, surtout dans les campagnes , de faire croira que désordre, pillage, vol et incendie sont synonymes de République,et que la royauté légitime est seule capable de redonner au pays la prospérité qu’il a perdue. Mais l’électeur rural est moins naïf qu’on ne le suppose ; les dernier désastres qui l'ont atteint dans ses fils , dans ses intérêts matériels, lni ont ouvert les yeux ; il se défie des belles paroles de ceux qui, comme sous 1 Empire, lui promettent monts et merveilles pour l’exploiter plus tard et le plonger dans de nouveaux malheurs. Ou peut dire du paysan ce que la Temps disait, avant-hier, de la France elle-même ; il est affamé de travail, d’ordre, et par conséquent de statua quo politique. Il a l’effroi, l’horreur des aventures, de celles-là mêmes aux boute desquelles on lui montre la stabilité perpétuelle oui âge d'or définitif.Il est décidé à préférer un tiens A deux tu 1 auras, et il est disposé à regarder les institutions présentes comme les meilleures par cela seul quelles elles sont là....