Extrait du journal

MA USE ILLE. 25 Septembre. La presse en général prend depuis quelque temps une allure digne de remarque. Souvent il peut-être 1res-intéressant île suivre sa pensée, non point dans les articles qu’elle rédigé en quelque sorte de commande , et sous l'influence de la ligne tracée a iliaque journal i mais dans la direction qu involontairement elle se trouve forcée de prendre dans son propre intérêt. C'est ainsi que, depuis une époque récente, on observe une tendance progressive à détourner uu peu le lecteur des luttes banales de la politique , de tout eet amas de discussions confuses sur les points les plus insignifiants et les plus rebattus des affaires de publicité ; tout en lésant sa large part à la discussion des véritables intérêts publies, on voit les journaux entraînes à donner a leurs colonnes un attrait plus littéraire, quelque chose en un mot qui occupe l'esprit, sans l'aigrir. Les feuilletons ont pris, ainsi que nous l’avons fait observer. une importance plus grande , les feuilles les plus enfiévrées de politique ont senti le besoin de revenir a ces délassement littéraires qu'elles dédaignaient autrefois. Il faut dire aussi qu'elles ont été et sont encore cous les jours si vivement fustigées par une nouvelle presse pleine de sève et de vigueur, qu'elles sont réduites malgré elles à essayer d’un rajeunissement qui va mal à leur morgue politique. Les publications parisiennes . et surtout celles du journal que nous venons de désigner, se sont enrichies de la brillante eu 11 »bo ration de nos auteur» d dite ; ses colonnes sont le rendez-vous des œuvres 1rs plus piquantes , qui s'étendent progressivement , avec un intérêt relevé par le style jusqu'aux dimensions du roman. Et , di»on» le . c’est cette partie du journal qui est lapins recherchée , c'est la l’article dont ou s’occupe dans les salons , lorsqu’à peine quelque attention s'égare sur le premier Paris....