Extrait du journal

vœux et des besoins de l'époque ? Sous et rapporte couacs sous bien d’autres , il est plus avance que h pays. N’est-ce pas lui auiüonnr l’impulsion la pins énergique à tous cm* grands travaux (Hndiistrie appelés à changer la fies du pays ? les mi air res du roi vont roigneiiüemvnt «*»udier dans des contrées ve«sioe» les progrès «le celte industrie . afin que la Fr.uicc ne reste pat en arrière «Uns la voie si Urgeiui'Mt ouverte des améliorations matérielles. Mo* députés ne peuvent p** même réclamer F honneur zèle se trouve en défaut, et à la fin des session» h? b«srebu de leur président reste encombre d’une foule de* lois d’utilité publique qui n’ont pu être votées. C\st donc d ms cette confiance si nv-ritre du pays dans le gouvernement, dans U connaissance universellement acquise des intentions d roi» es et libérales de ce même gouvernement que mets trouvons l'explication la plus naturelle de celle sorte de tiédeur reprochée aux électeurs. Ceux ci protestent ainsi contre I s puériles accusations que des ennemis aux abois osent encore faire ail pouvoir. I»e plus, la France e»t lasse des débats politiques , parce qu’elle en comprend l’opportunité. A quoi boa rester sou» les armes , quand I ennemi a lui loin «le nous ? Mais tout *ui nous ren huit compte de cette vielleur électorale . nous sommes loin de l'approuver Bien que dans h presque totalité des localités de h France , un petit nombre de fions citoyens se rend oit aux momies électorales suffisent pour nous assurer d’excellons choix , il est une moule de motifs su* es qui doivent nous engager à ne pas négliger l’exercice du mandat important que nous tenons delà loi. I) abord on pays qui dédaigné d’user de ses droits, s’en montre iod gne ; la vie représentative est dehors «is la vie de la France ; il faut qu'elle entre dans nos mœurs , quelle elle devienne un patrimoine glorieux que les générations se légueront les unes aux autres ; d’un autre cote rien ne doit affaiblir l.i hante influence de la représentation nationale. Or , si cette représentation n’est pas le produit de h majorité, de ceux q »i sont appelles à la former, ne court • elle pis risque de voir son influence contestée . et son empire ébranlé ? FMicitons nous d’être arrives à l’époque heureuse où nous n’avons plus besoin des excitations «b* U lutte pour remplir un devoir ; mais puisque nous pouvons donner bientôt une manifestation «‘datante de notre adhésion *11 système qui nous régit . rendons celte manifestation aussi complète et aussi imposante que possible ! Bien que nous écrivions ces lignes au milieu d’une ville où quelque» hésitations obstinées empêchent d’imprimer à mie pareille 111 «infestation le caractère d’universalité quelle elle a ailleurs, nous n’avons pas « ru être dispensés de constater , que sur presque tous le» points de ta France nos Concitoyens se trouvent réunis dans une même communion politique. 1 bailleurs , cette «attitude incontestable du puits n’a pu qu'exercer une heureuse influence sur notre ville. Bien d«s rancunes s’v sont dissipées; bien des conviction» nouvelles s’v sont formées , Marseille lu prouvera aux prochaines élections....

À propos

Fondé en 1827 par les imprimeurs Joseph-François Feissat et Pierre Alexandre-Henri Demonchy, Le Sémaphore de Marseille est le plus ancien journal de Marseille et reçut notamment la contribution d’Émile Zola, qui en était le correspondant parisien. À l’origine généraliste, Le Sémaphore de Marseille se spécialise progressivement dans l’actualité maritime. Le quotidien disparait à la Libération.

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Données de classification

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