Extrait du journal

séance de. la ciiasibrë des députés. Des efforts inouïs avaient été faits hier par les membres de l'as semblée qui approuvaient la pensée de la commission des crédits, extraordinaires sur les conditjons de notre établissement en Afri que, pour empêcher la chambre de voter sous l'impression des pa roles éloquentes de M. le président du conseil. Ils s'étaient per suadé, sans doute, qu'ils reprendraient aujourd'hui tout l'avantage de la discussion. Cette confiance atteste la sincérité de leurs convictions, mais elle a été trompée comme nous l'avions prévu et comme elle devait l'être. M. Desjobert, dont on ne saurait trop louer la persévérance si elle s'appliquait à une meilleure cause, a recommencé le procès de l'Algérie, déjà instruit par la commission et par M. Piscatory ; M. Ducos, qui se distingue par la lucidité de son argumentation quand il est dans le vrai, s'est embarrassé au milieu de se-s tristes calculs de tarifs et de douanes, ILa posé, comme il l'avait déjà fait dans son rapport, l'alternative de la fécondité de production ou de la stérilité du sol, et il ne redoute pas moins l'une que l'autre. Que les produits de la colo nie soient similaires avec ceux de la France ou qu'ils soient d'une nature dissemblable, il ne sait qu'en faire dans l'un ni dans l'autre cas. C'est un parti pris de fermer les yeux sur l'accroissement de FEUILLETON DU SIÈCLE. — 16 MAL...