Extrait du journal

u nu. qu'il avait consciencieusement interroge les doeumens anglais et américains; il a rappelé avec succès les plaintes de la chambre de commerce de Manchester, les paroles prophétiques de Jefferson et la campagne de Jackson et de Van Burcn contre les banques de l'U nion. Mais il faut se garder, quand on en vient à appliquer des idées qui ont cours à l'étranger, d'importer également des plaintes que rien ne motive chez. nous. Les vues de M. de Corcelles sont trop droites pour que nous ne soyons certains de rencontrer en lui un partisan éclairé de toutes les améliorations dont une enquête bien dirigée révélerait les avantages. M. Fould est seul à penser que nous n'avons rien à envier aux autres nations et que nous devons uniquement profiter de leur exemple pour ne pas tomber dans les mêmes foutes. Il repousse l'admission des effets à deux signatures, la prolongation du terme de leur échéance, la diminution du taux de l'escompte, et s'il admet sans trop s'effrayer l'émission des coupures de 250 fr. pour Paris et de 100 fr. pour les départemens, c'est comme une concession ùdes améliorations inespérées qui, selon lui, n'arriveraient jamais. Nous avons un meilleur espoir dans l'avenir; nous croyons mê me que dès à présent plusieurs des questions signalées par M. Fould...