Extrait du journal

cosmopolite s'éparpillera dans les théâtres, au hasard, sans choisir; ici ou là, qu'importe t pourvu qu'on soit à peu près assis et qu'on se repose des fatigues de la journée. Or les directeurs se garderont bien'd'offrir des pièces nouvelles à ce public ainsi disposé,'» ils se contenteront des ouvrages de leur répertoire. s Vous voyez bien que nos diverses scènes au raient tort de se lancer dans les, aventures, à la recherche d'un mieux superflu. Leur spécu lation actuelle consiste à gagner du temps, pour arriver à cette bienheureuse époque de l'exposition. . 1 C'est un beau rêve, n'est ce pas ? Un bourgeois de Paris disait dernièrement, en abusant de la formule d'un personnage de comédie : — A qui cela profitera-t-il ? je me le deman de. Nos loyers, nos vivres, nos plaisirs, teut atteindra des prix fabuleux, et nous serons obligés de nous mettre à la ration, sous tous tous les rapports. L'étranger prendra d'assaut nos rues, nos maisons, notre table,; et il ne marchandera pas, parce qu'il voudra jouir en un mois de tout ce qui fait notre bien être pendant un an. Je me le demanie, que devien drons-nous dans cette bagarre? Les Pari siens, devraient abandonner leur, ville et visiter les pays de ceux qui la visitent; mais malheureusement, ils sont voués à la glèbe pour la plupart. Le labeur est là qui les re tient. Il faut rester, ils resteront, perdus dans cette' Babylone, engloutis dans cette marée d'hommes. La boutique y gagnera ; mais le reste, monsieur? Je me*le demande, je me le demande ! Son interlocuteur lui répondit :...