Extrait du journal

de vis, pour pouvoir régler d'une manière absolument précise le contact de la pointe et du rouleau dont il nous reste à parler. Ge rouleau, qui a quinze centimètres de •diamètre environ, est creusé d'un sillon large d'un millimètre à peu près, décrivant au tour de lui un immense pas de vis. Le rou leau obéit d'autre part à un pas dè vis semblable, et une manivelle permet de le faire tourner. Grâce à cette disposition, la pointe du style une fois mise au niveau du sillon, celui-ci passe tout entier sous celle - là. Le rouleau est recouvert d'une plaque de papier métallique comme celui qui sert à envelopper le chocolat. Ce papier est fait d'un alliage d'étain et de plomb trèsriche en plomb.' Les choses ainsi disposées, on met l'extrémité du style en contact avec ! le papier d'étain au niveau du sillon ; on ' fait rapidement tourner le rouleau, et en même temps on parle, la bouche à peu de distance de la plaque. La plaque vibre, elle se soulève et s'abaisse'; en conséquence, le style, qui suit ces mouvements, déprime ! plus ou moins le papier d'étain dans la ; rainure; il trace dans la feuille de métal une sorte de sillon avec des hauts et des bas comme celui que la pointe fixée au diapason dont nous avons parlé d'abord traçait dans la masse molle du beurre....