Extrait du journal

Peut-on admettre, par exemple, que cette déchéance soit absolue, définitive, et qu’elle ne laisse place à aucun retour au bien? Le public est, en général, sceptique, et va, répétant ; « Qui a bu boira ». Mais on voit des intempérances qui cessent d’être esclaves de leur vice et des personnes auxquelles il vient, avec l’âge, plus de sagesse qu’elles n’en avaient eu d’abord. N’est-il pas un peu singulier, ainsi que le législateur l’a fait, d’étendre les effets de cette déchance même aux enfants à naître d’un second mariage? Il n’a pas le droit d’être sceptique, ainsi que l’est trop souvent le public, et de supposer que les avertissements donnés par lui-même sont destinés à rester sans effet....