Extrait du journal

Ilàtons-nous de reconnaître , d’ailleurs, que l’élection de Blanqui n’est pas chose faite encore et que les électeurs modérés de Bordeaux peuvent avoir facilement raison, au second tour de scrutin, d'un candidat qui a réuni moins de 4.0U0 voix sur 24.000 inscrits. Il faut pour cela que ces électeurs comprennent qun l'abstention est la pire des conduites dans un pays de suffrage universel. Il faut aussi, de toute nécessité, trouver un candidat accepté d’un commun accord, parles comités républicains, qui pourraient, à cet effet, se réunir en congrès. Il n’est pas un républicain qui ne comprenne combien il devient urgent d en finir avec cette question Blanquinque qui n’a déjà pris que trop de place, et qui ne mérite certainement pas de préoccuper plus longtemps l’opinion. C’est aux Bordelais de bon sens à ne rien épargner, afin de s'entendre sur une candidature capable de réunir les suffrages de tous ceux qui, au 31 août, ont, en nombre si grand, refusé de voter pour Blanqui....