Extrait du journal

Nous voici de nouveau avec l’Angleterre sur le pied de relations aigresdouces et où il entre, à vrai dire, plus d’aigreur que de douceur. Toutes les questions, tous les débats de la séance d’hier à la Chambre des Communes ont porté sur des points où les intérêts de la France sont plus ou moins en conflit avec les ambitions démesurées de la « politique impériale » du cabinet Salisbury, et sur tous ces points, le Haut-Nil, l’Egypte et le Soudan, Madagascar et Siam, il ne semble pas que le souci des orateurs qui ont pris la parole, et notam ment de M. Curzon, l’orateur du gou vernement, ait été de rien faire pour atténuer la sensibilité des frottements réciproques....