Extrait du journal

Le Spectateur militaire vient mêler ses regrets à ceux de I armée tout entière. Le duc d’orléanais n’est plus ! i n accident aussi affreux qu’imprévu a frappé ce Prince, jeune, bon, aimant la justice, les arts et la gloire. La France était pleine d’espoir à la vue de tant de nobles qualités qui lui promettaient un règne glorieux. L’armée qu’il aimait comme il en était aimé, rieste année fidèle qui joint à son dévouement au Roi, son dévouement au Pays, avait foi dans son jeune générales le saluait avec enthousiasme. M. le duc d’Orléans consacrait à l’étude des graves et importantes questions militaires, à l’organisation et au bien-être de l’armée, la plus grande partie de ses moments ; car il comprenait qu’une armée forte , instruite aguerrie, est le plus ferme soutien de l’honneur et de l’indépendance d’une nation. Législateur avec les législateurs, il savait surtout être soldat avec les sol-...