Extrait du journal

il y a quelque» années, en Angleterre, une société composée de membre» du parlement et de grand» propriétaires proclama l'utilité de l'emploi des machines à vapeur , nonseulement pour les transports de toutes le» productions de l'agriculture, mais pour tous les travaux qui concourent à ces productions. Elle y voyait l’avantage d’épargner des frais considérables et notamment ceux de la nourriture d un grand nombre de chevaux. Le sucrés ne lui paraissait pas douteux ; car, dès 1831 , la possibilité d'appliquer la vapeur à toute espèce de locomotion avait été démontrée, et depuis cette époque, de nombreuses expériences avaient été raites dans des vues de perfectionnement. La société, pénétrée de l'importance agricole, commerciale et politique d’une telle application, et .surtout du besoin actuel, si vivement senti , de moteurs moins dispendieux que les chevaux pour les travaux de l’agriculture , a déclaré qu’elle emploierait tous ses moyens pour favoriser les essais qui tendraient au but oui* La plupart des membres de cette association , quoique dépourvus de connaissances en mécanique, pressentaient tous le» avantages que la société peut tirer de l’instrument replut puissant qui ait jamais été confié aux mains de l’homme; clone se dissimulaient pas que l’emploi d’un aussi immense pouvoir n’avait reçu jusqu’il présent, qu’une faible partie du développement dont i1 est susceptible....