Extrait du journal
tandis que chez nous les ministères meurent avant leur naissance à 1’0/viciez uniquement parce nous sommes divisés sur la question militaire et parce que des hommes qui se disent héritiers des grands patriotes de la Convention reculent devant le devoir, pourtant si adouci de la caserne. qu’accomplissaient si allègrement nos .pères, en Suède, des femmes de toutes catégories, et dans tous les centres suffisants de population forment des Ligues ramifiées dans le but de s’initier aux sports guerriers et de pratiquer tous les exercices physiques qui aident à la formation du soldat. De sorte que quand ces associations auront porté fouis fruits, le royaume Scandinave, qui augmente les chiffres de son armée, saura s'il peut ou non compter sur la participation effective du sexe auquel jusqu' présent n’échurent que des besognes de soins et de consolations aux blessés. • -Il y a là, si je ne me trompe, un chemin autrement sûr pour parvenir à la possession des droits civiques que celui où, véritablement démentes, se sont engagées les suffragettes anglaises tentées par les crimes les plus imbéciles. Tôt ou tard, il faudrait compter avec elles si ces personnes, que trouble l’inactivité de leurs charmes... relatifs, donnaient à la jeunesse britannique l’exemple de caractères martiaux voués è la défense d'Albion ; tandis qu’avec leurs folies de Vandales, leur Erostrar tise exacerbé, elles, aboutiront tout au plus à faire voter une loi qui, à l’examen de leurs tentatives, leur assurera ipso veto la maison de santé pour une période sans limites. 1 Je ne m’arrêterai pas à étudier les raisons qui ont fait jusqu'ici que, à part certaines exceptions assez nombreuses au surplus, les femmes se tinrent éloignées de la vie des camps et, quand on les y remarqua, s’y montrèrent plus aptes à panser les blessures qu’à en distribuer par l’emploi du fer ou des projectiles. * Les Amazones d'Anliopeou de Penthésiée et celles plus récentes de Béhanzin que le général Dodds, réduisit, non sans peine, au Dohomey, tendraient à démontrer qu’une éducation spéciale et un entraînement approprié sont de nature à modifier nos inclinations, à substituer un courage aveugle et parfois splendide à notre pitié ou à notre impressionnabilité nerveuse....
À propos
Le Supplément est un périodique illustré ayant paru trois fois par semaine à partir de 1895, date à laquelle il prend son indépendance de La Lanterne, auquel il était précédemment rattaché. On y trouve des chroniques littéraires et mondaines, des caricatures et de la poésie. Il cesse de paraître lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. Il reprend brièvement en avril 1920 avant de disparaître définitivement en décembre de la même année.
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