Extrait du journal

naison par laquelle les puissances^ 'doteraient l’ile d’un gouvernement analogue à celui qui fonctionne au Liban. On pense aussi que les choses pourraient demeurer en l’état, puisque aussi bien, dit-on, les Grélois jouissent d’une pleine autonomie. Mais on déclare hautement qu’on n’admettra pas une nouvelle atteinte à l’intégrité-’ ottomane, et que si cette atteinte se produisait, on ne tarderait pas à recourir d’a bord au boycottage, ensuite à la rupture diplo matique, enfin aux moyens coercitifs. Telle est exactement la position du problème. Aucune puissance n’a fait officiellement con naître comment elle l’envisage. Et les bruits qui ont couru sont sujets à caution. Il est pro bable qu’il a. été question de la Crète dans les récentes entrevues de Baïes et de Brindisi. Mais aucune décision n’y a été prise. Presque toutes les puissances — on pourrait même dire toutes — ont d’ailleurs des raisons égales de vouloir être agréables à la Grèce, et à la Tur quie. De plus, les deux thèses en présence se recommandent par des arguments très forts, les uns de fait, les autres de droit. L’effort transactionnel sera donc difficile. U n’en est que plus nécessaire de le préparer sans tarder. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU Temps...