Extrait du journal
Les sociétés de gymnastique à l’Hôtel de Ville Les sociétés de gymnastique, avant de se rendre à Vincennes, ont défilé, cet après-midi, sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Une estrade avait été construite sur laquelle ont pris place le bureau du Conseil municipal, MM. de Selves, préfet do la Seine ; Lépine, préfet de po lice; Laurent, secrétaire général do la préfecture do police, Jes membres du comité d’organisation et de nombreux invités. Les sociétés, venant du côté de la Seine, ont dé filé avec correction, sous un soleil flamboyant. Tous les départements de la France, l’Algérie et la Tunisie étaient représentés. Après le défilé, les sociétés se sont massées sur la place de l’Hôtel-de-Villo; M. Cazalet, président de l’Union des sociétés de gymnastique, a remercié en quelques mots le Conseil municipal de l’accueil fait aux sociétés de gymnastique dont le programme ac tuel, comme celui de 1873, date de leur fondation, peut être résumé dans ces mots : la grandeur de la patrie. M. Sansbœuf a, dans les mêmes termes, présenté au Conseil municipal les membres du comité d’or ganisation. ‘ M. Grébauval, président du Conseil municipal, a répondu en fissurant les sociétés de gymnastique de la sympathie de la Y.iUa. ct-de_la.xav«vlovpsdvt6-.» La musique du 76* régiment d’infanterie a joué la Marseillaise; le défilé a repris et les sociétés se sont engagées dans la rue do Rivoli, en route pour Vin cennes. \ Parmi les sociétés qui ont été le plus applaudies, il. faut citer la Phocéenne, de Marseille, dont l’uni forme, chapeau tyrolien en feutre gris, chemise rouge, culotte blanche, était des plus pittoresques, et l’Alsace-Lorraine, de Rouen, dont le drapeau voilé de crêpe était porté par un Alsacien en costume national, encadré de deux Alsaciennes qui tenaient des bouquets tricolores. Ce soir, une réception en l’honneur des sociétés de gymnastique aura lieu dans les salons de l’Hôtel de Ville....
À propos
Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.
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