Extrait du journal

dehors du Portugal, poison pour le commerce et surtout pour le commerçant anglais. Les marchands anglais évitent les territoires sur lesquels flotte le pavillon portugais autant que le diable déteste l’eau bénite. Ce n’est pas tant à cause de leur système d’impôts, c’est surtout parce que leurs douanes et les délais de .toute espèce qu’ils imposent. sont des entraves à" toutes les transactions. La seule conception gouvernementale des autorüéq par».-* tugaises est d’établir des . douanes, même^aux plus petits ports de débarquement afin d’encaisser quelque argent et aussi pour forcer les infortunés commerçants à graisser les roues de la routine avec de l’huile de palme. » Le négociant anglais, après avoir développé tou tes les considérations qui doivent faire repousser le traité, établit que les charges du commerce vont se trouver immédiatement doublées, car en pratique on paye environ 5 0/0 aux chefs indigènes, et onne sera pas exonéré de cette taxe en payant au Portu gal des droits qui s’élèveront au moins à 6 0/0; car, si on refuse de donner aux noirs les redevances coutumières — ce n’est pas le Portugal qui consen tira à les payer — ils ne laisseront plus passer les caravanes, et on aura à chaque instant des conflits à main armée avec eux. A la dernière séance de la Société de géographie de New-York, le chief-justice, M. Day, a protesté énergiquement contre les prétentions au Portugal sur le Congo. Il a affirmé que le gouvernement de Washington ne sanctionnerait pas le traité qhl con sacre ces prétentions. Oh sait, du reste, que le Sénat de Washington à déclaré que l’adhésion de l’An gleterre n’engageait en rien les autres puissances. Le président de la Société de géographie de New-, York croit qu’en raison des établissements qu. elles possèdent dans l’Ouest africain la France d’un côté et l’Association africaine de l’autre devraient être reconnues comme les gouvernements de facto de l’Afrique centrale....