Extrait du journal

un mot, le projet apparaît aussitôt impraticable. Si l’on veut le restreindre, on tombe dans l’arbi traire et le projet devient inutile. Il faudra le modifier si profondément qu’il deviendra un au tre projet. Et nous estimons, en effet, qu’il faut autre chose. C’est une grave erreur de penser qu’on puisse résoudre le problème de l’enseignement secondaire en l’abordant par voie indirecte et en escomptant la répercussion de mesures poli tiques du genre de celles que l’on propose. Non, le problème est d’ordre social et moral, et il faut l’étudier en lui-même et lui donner une solution que puissent avouer le patriotisme et la liberté. L’Etat a ici des droits et des intérêts que nous ne sommes pas plus disposés à sacri fier que ceux qui s’en font les défenseurs mala-...