Extrait du journal

riez la date, que vous n’attribueriez pas plus d’importance qu’il ne fallait à un acte dépuré étourderie... — Non, non, ne me dites pas celai Ne m’ôtez pas mon plus précieux espoir. Je ne veux pas voir dans votre message un acte d'étourderie, je refuse d'entendre,ce mot, il me torture! J’y ai vu la marque d’un commencement d’amitié. Savez-vous vous-même qu’il n’en était point ainsi? Comment pouvez-vous affirmer que môme l’idée do ce que vous appelez une plai santerie serait venue de vous à moi, si je ne vous avais inspiré quelque intérêt, une part quelconque de sympathie?... De grâce, examinez votre cœur, ne me condamnez pas à la légère... Vous ne pouvez savoir, vous ne pouvez com prendre... Je vous l’ai dit, ceci est pour moi une question de vie ou do mort. Dites, miss Ever dene, je vous en conjure, dites-moi si vous m’ai mez un peu... — Non, monsieur Boldwood, fit Barbara caté goriquement, je n’ai point d’amour pour vous. Et un sourire irrésistible vint découvrir ses dents blanches comme pour corriger la dureté de la déclaration. — Je vois, dit-il écrasé par l’une et relevé par l’autre, vous me trouvez trop vieux, sans doute. Je ne le suis point. Un homme de quarante ans qui a mené une vie pure n’est pas un vieillard. Et vous seriez protégée, choyée avec moi I J’écarterais de votre chemin toutes les ronces, je garderais pour moi toute la peine. S’il vous plaisait, comme récréation, de vous occuper des choses de la ferme, vous seriez libre de le faire, mais aucune préoccupation domestique ne pè serait sur vous. Vous régneriez en souveraine, vous seriez libre de tout changer dans ma de meure. J’ai des meubles anciens, depuis bien longtemps dans ma famille; je me sers habituel;; lementdu cabriolet de mon pauvre père; j’ai gardé intactes et respectées les traditions et les choses que m’ontlaissées mes parents; eh bien, pour yous plaire, je suis prêt à changer tout cela. Commandez, miss Everdene, disposez en...