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Le Temps, 11 mars 1896

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Le Temps
11 mars 1896


Extrait du journal

l L’hiver suivant, le second que Géraldine pas sait à Paris, elle prit encore plus goût à cette ^existence côtoyant la vie mondaine. Sa belle-mère l'emmenait aux « cinq-heures» de ses parentes les plus proches, de ses amies •le3 plus intimes, et, pendant ce temps, l’abbé Sylvestre essayait de distraire Max qui deve nait inquiet et agité quand il était séparé de sa /femme. Une corde trop tendue finit par se casser, et c’est ce que Mme de Pontchartrain désirait évi ter en cherchant à alléger la tâche de sa bellefille; au lieu de donner un dîner par semaine, elle en donna deux, et son pauvre fils, habitué, dès l’enfance, à ces réunions, faisait très bonne contenance, à table, en face d’elle. Adalbert de Surville, le cousin qui avait servi de témoin à Max, vint se joindre au groupe de l’année précédente. Sans carrière, mais artiste et écrivain, il avait la passion des voyages d’ex ploration, ce qui commençait à être le chic su perlatif; intelligent, charmant causeur et d’un physique séduisant, s’il n’était pas encore .« quelqu’un », il était loin déjà d’être « tout le inonde »....

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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