Extrait du journal

cation des réformes , le Sénat aura parfaite ment le droit de répondre : «Çe bloc enfariné ne.me dit rien qui vaille» et de réclamer un peu plus de lumière sur les intentions des ré formateurs. C’est un droit que nul ne pourrait certainement lui contester parmi les révision nistes opportunistes, les seuls en somme avec lesquels il est utile de discuter. Ces réflexions ne seraient pas inutiles si elles avaient pour résultat de rendre aux élec teurs républicains modérés la sécurité d’esprit que les bruits de la campagne révisionniste ont peut-être compromise. 11 se peut que cette campagne soit une faute et nous ne serions pas très surpris que quelques:uns de ceux qui la mènent ne le reconnussent plus tard, quand on n’aura plus besoin de plate-forme électorale; mais, fût-elle une faute, elle ne serait pas un danger puisque ses effets seraient doublement limités par les explications restrictives des programmes et par le contrôle ultérieur de. la Chambre et du Sénat. Il n’y a donc rien dans la campagne électorale actuelle qui puisse alarmer l’esprit républicain conservateur, ni détourner vers la réaction ou l’abstention, des suffrages antérieurement acquis à la Répu blique., .. . . . ;...