Extrait du journal

que. L'apaisement de la raison le soustrait à la discussion -politique, Nul n’a le-droit de. le revendiquer.. Nul n’a le droit de le réprouver. Il vient à son heure, tel qu’il devait être, dans l’évolution de notre empire africain. Il enre gistre la revanche du sens commun . sur les paradoxes de la fantaisie diplomatique. C’est un cycle qui se ferme. C’est une équation qui se résout. La rigueur de la solution se déduit-de la précision des termes. , Comment se résume en effet cette affaire marocaine que tant de contingences intérieu res et extérieures ont compliquée? A l’origine une nécessité politique greffée -sur une néces sité géographique : maîtresse de la Tunisie et de l’Algérie, la France ne pouvait pas. se désintéresser du Maroc. Comment devait elle s’y intéresser? D’abord en le fermant à toute grande puissance européenne rivale, ensuite en sc chargeant d’y restaurer l’ordre. Comment pouvait-elle y réussir? Par une action directe et nationale, disons le mot : par le protecto rat. Voilà le point dé départ, et c’est aussi en 1904 la politique de M. Deleassé. Toutefois cette politique qui avait su conjurer l’opposition anglaise, l’opposition espagnole, l’opposition italienne, rencontre l’opposition allemande. C’est le choc de 1905. Au terme de ce duel la France a rempli l’un de. ces devoirs : fermer le Maroc à toute grande puissance européenne rivale.'Mais elle a dû ajourner l’accomplissement- du second réorganiser le Maroc par le •protectorat français., A l’action nationale de 1904 Algcsiras substitue l’action internationale....