Extrait du journal

Lé premier ministre britannique s'est expliqué avec la plus grande franchise sur l'activité diplomatique déployée par son gouvernement, en entière coopération avec le gouvernement français, comme il a tenu à le souligner. Il a dit que le principal souci du cabinet de Londres a été d'user de toute son influence, partout où elle pouvait être exercée dans le sens de la réserve dans les paroles et les actes, tout eh maintenant ouverte la voie des négociation pour un règlement satisfaisant. C'est ainsi qu'il a insisté auprès du gouvernement tchécoslovaque sur la nécessité de prendre itoutes précautions en vue d'éviter des incidents, et de ne négliger aucun effort pour aboutir, par la voie des pourparlers, à un arrangement clair et durable avec les représentants du parti allemand des Sudètes. Le cabinet de Prague a répondu aux démarches de l'Angleterre et df la France qu'il était pleinement résolu à rechercher lui-même une prompte et complète solution. Le gouvernement britannique a insisté également auprès du gouvernement du Reich, iauquel il a fait connaître les assurances reçues ide Prague, sur l'importance qu'il y a à obtenir d'urgence un règlement si on veut maintenir ïa paix en Europe, et il lui a exprimé son sincère désir de voir le cabinet de Berlin coopérer avec lui en vue de faciliter un tel accord. « Le ministre des affaires étrangères Allemand, a dit M. Neville Chamberlain, a déclaré qu'il accueillait favorablement les efforts entrepris par le gouvernement britannique et que »le gouvernement allemand partageait entièrement son désir de voir réussir les négociations. »...