Extrait du journal

» Je n'jg.joie rien de ce que la malice ou l'imagination peuvent dire sur le compte d'un nommé qui est à la tête du pouvoir, mais ceux qui réfléchissent, ou; plutôt, cuux qui veulent réfléchir, devraient bie.i se rappeler que je ne suis ni l'auteur ni même l'instigateur des entreprises lointaine* dans lesquelles la France su trouve engagée à cette heure. Je n'ai eu d'autre mission, 6i j'ajoute d'autre devoir, que de mener à bo,,nts fin des eut reprises, j'os-e le dire, à leur origine mal conçues et mal poursuivies. Ma tache lourde et souvent ingrate, que je n'aurais pu ni accepter ni accomplir sans le patriotisme résolu et le dévouement courageux du Parlement, a surtout consisté à mettre fin à des situations où 1 honneur du drapeau français et la défense des plus hauts intérêts de mou pays pouvaient courir des risques. » La question tunisienne est, à cette heure, résolue et la question du Tonkin le sera. La mort du 'regrette et valeureux commandant Rivière, qui a eu lieu il y a quinze mois, nous a impose le devoir d'agir au Tonkiu avec la plus grande énergie et d'y aboutir....