Extrait du journal

Les entretiens italo-allemands de Rome ont pris fia M. von Ribbentrop est reparti hier soir pour Berlin après uh dernier échange de vues avec M. Mussolini et le comte Ciano, et il n'a pas été publié de communiqué proprement dit précisant les sujets qui ont été traités et les décisions qui ont pu être prises. De source autorisée on a simplement fait connaître que lô Duce et les ministres des affaires étrangères allemand et italien avaient procédé à un èxamen très complet des problèmes politiques de l'heure et qu'ils avaient constaté la parfaite identité de leurs vues. Dans, des milieux italiens généralement bien informés on insiste sur le fait que ces conversations se sont développées dans l'esprit qui a présidé à la création de l'axe Rome-Berlini, ce qui va de soi, et qu'elles ont marqué une réelle volonté de cordiale collaboration. Il n'est pas dans la manière de la diplomatie des puissances autoritaires de porter sur la place publique les questions que les gouvernements responsables entendent résoudre de leur seule autorité, ni surtout de laisser s'instituer des controverses sur des divergences pouvant exister entre eux. On ne sera donc fixé sur les résultats des entretiens

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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