Extrait du journal

On réforme le caractère des enfants, il est vrai, mais on souffre, sur l’heure de celui des parents et c’est là, pour le moment, ce qui nous inquiète, c’est de cela que nous souffrons à l'heure actuelle, et c’est parce que, toute une catégorie de gens so déclarent supérieurs aux autres, animés seuls des sentiments d'honneur et de vertu qu’ils dénient à tout le reste de leurs concitoyens alors qu’ils ne pratiquent on réalité qui* l’hypocrisie, que nous avons U* droit de nous montrer inquiets et de redouter eue l'inconscience, que le cynisme de ceux que nous combattons n’arrivent à gangrener, dans une î proportion, si modeste nivelle, de braves gens que tant d’audace pourrait être de nature à troubler. La vertu de nos avariés,j’entends de ceux qui, à force de se parer

À propos

Lancé le 5 juillet 1878, Le Voltaire remplace Le Bien public d'Émile Ménier à l’occasion du centenaire de la mort du célèbre philosophe des Lumières. Administré par Charles Marpon, copropriétaire, et dirigé par Aurélien Scholl, il se définit comme le « Figaro des républicains », soutenant d’ailleurs la politique de Gambetta. En juin 1879, Julien Lafitte remplace Scholl à la direction. Au final, Le Voltaire aura su se démarquer par la qualité de ses journalistes et contributeurs tels qu’Émile Zola, les frères Goncourt, Guillaume Livet ou Paul Alexis.

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