Extrait du journal

Il y aurait peut-être — on Va tenté déjà certaines critiques à noter sur l'organisation de l’Ecole polytechnique et sur l'essence même de son enseignement ? Mais il y a jour pour tout, et la fête d’hier n’inspire qu’une vanité très juste à la nation qui peut compter ses gloires, au bout d’un siècle, et dresser un tel armorial des talents et des hauts faits de sa science. C’est superbe. Malgré tout, malgré l’amertume de quelques propos entendus en ces derniers jours et qui opposent le prolétariat dédaigné à la bourgeoisie intelligente, d ut c’était hier le triomphe, je tiens qu'un petit frisson d’orgueil a dû passer sur la foule en voyantdétiler nos « pipons ». On les aime, parce qu’ils ont toujours été avec Paris, dans ses lièvres, dans ses emballements ; on les aime à cause de Vaeau, à cause du grand homme de bien qui préside aux destinées de la F rance ; on les aime parce qu’ils représentent le travail et l'intelligence de la nation....