Extrait du journal

1ils se sont laissé emporter à des excès Condamnables, ils accordent même que des crimes ont été commis, mais ils déclarent que tan. l'insurrection dû 18 mars, c'en était fait de la République. Oa nous pardonnera., quant à nous, de n'avoir point changé d'avis, et de croire encore aujourd'hui que si la République n'a pas sombré dans la tourmente, ce n'est point la faute de ceux qui l'avaient provoquée, Sans doute, les élections de juillet 1871 n'ont pa4 eu lieu dans le sens réactionnaire qu'on aurait pu, qu'on devait craindre ; mais à qui et à quoi le doit-on ? A M. Thiers et à la fermeté qu'on lui a permis de déployer dans la répression. Supposez à la tête du pouvoir ua homme moins perspicace ou plus engagé avec les divers partis monarchiques ; il n'eût pas manqué d'exploiter après coup les événemenh, pour obtenir de l'Assemblée nationale un vota en faveur d'une restauration quelconque. Avouez que c'était facile à cette époque. Supposez aussi de la part des pouvoirs publics une trop grande indulgence pour les coupables, et le pays, cessant d'avoir confiance daas le chef de l'Etat et le régime au nom duquel il gouvernait, lui eût envoyé aux élections de juillet, non des auxiliaires, mais des adversaires....