Extrait du journal

Mais si nous avons pensé que les compagnies ne rendraient les armes que devant un juge, leur hâte nous étonne. Pourquoi se presser ? L'échéance de la garantie d'intérêt ne sonnera que dans vingt ans, et dans l'espace de vingt ans, — grande spatite117, œvi, — il passe pas mal d'eau sous les ponts. D'ailleurs, ce n'est qu'à l'expiration du terme de la garantie d'intérêt, dans le système de l'Etat qui est le système de tout le monde, qu'elles-mêmes pourront trouver dans le litige que fera naître la présentation de leurs comptes pour l'année 1915 une base d'action pour réclamer devant la juridiction compétente la garantie dont le droit leur est déjà contesté. Pourquoi donc, encore une fois, faire appel à l'intervention ministérielle pour obtenir une interprétation dont les effets doivent rester si lointains?...