Extrait du journal

Nous en avons bien ri, et nous en ririons davantage encore si des vœux pour le maintien du Concordat allaient être adoptés dans nos assemblées départementales et que le gouvernement y déférât par une application rigoureuse des articles organiques du 18 germinal an X, qui accompagnèrent la publication du Concordat, car ceux-ci sont autant que jamais en vigueur et règlent, en 1880 aussi bien qu'en 1802, les rapports de l'Etat et de l'Eglise en France. La proposition du Français nous a engagé à les relire, et vraiment nous sortons de cette lecture plus convaincu que jamais que le gouvernement rendrait au pays un service impiense en exécutant le Concordat comme il doit l'être et comme le premier consul a voulu qu'il lé fût....