Extrait du journal

La lecture de la République fr-ançaise est aussi édifiante que pouvait ('être le spectacle des premiers chrétiens confessant publiquement leurs fautes. M. Joseph Reinach, cherchant un sauveur pour la République, avoue qu'il ne faut pas compter sur l'opportunisme. « Tel qu'il existe auj ourd'hui, transformé et déformé par les circonstances et par ses propres fautes, — c'est M Reinach qui parle — l'opportunisme seul est impuissant." C'est précisément ce que nous avons toujours dit, et c'est parce que nous estimions qu'il n'y avait pas, dans le parti républicain, de fraction assez forte pour se passer du concours des autres, que nous avons si vivement recommandé la concentration des républicains et que nous avons si amèrement regretté l'imprudence avec laquelle ceux-ci se sont laissé diviser....