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Le XIXe siècle, 9 juillet 1872

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Le XIXe siècle
9 juillet 1872


Extrait du journal

C'était le seul pouvoir légal. Que Paris désolé, exalté, affolé, ait toléré d'abord l'insurrection du 18 mars, et qu'il ait souffert la Commune, il y avait à cela des excuses dont l'histoire saura tenir compte, mais point de justification. La suite l'a prouvé d'ailleurs ; n'insistons pas sur ces événements. L'Assemblée et le droit eurent la victoire. Par malheur, la majorité ne sut pas chasser de son cœur l'âpre emportement des victorieux. Maîtresse du pays, elle ne l'était plus d'ellemême. La Republique lui avait fait peur ; elle voulut la perte de la République. Ses divisions sur le choix du monarque l'empêchèrent de faire un roi. Impuissante à relever le trône, elle n'en retint qu'avec plus d'énergie la souveraineté pour elle seule, et proclama son droit de disposer des destins du pays quand elle le voudrait. On sait par cœur la constitution Rivet -- et son préambule : l'As-...

À propos

Fondé en 1871 par Gustave Chadeuil, le XIXe Siècle était un quotidien républicain et anticlérical. Après de nombreuses difficultés financières et la mort de son directeur Edmond About en 1885, Edouard Portalis se voit confier la direction du journal. Célèbre pour ses scoops de toutes sortes, le journal est notamment responsable de « l’Affaire des décorations », révélant avant tout le monde les pernicieuses manigances du gendre Wilson. Publié avec Le Rappel à compter de 1895, le journal tombe lentement dans l’oubli avant sa disparition définitive en 1921.

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