Extrait du journal

Il y a un radicalisme qui est malade et dont il faut souhaiter la disparition prochaine. C'est celui que définit ainsi le Temps : « Le parti radical n'avait d'autre raison d'être que d'élever une barrière devant les entreprises excessives du socialisme. » Cela, c'était un parti sans programme et sans idéal, une sorte de soci4isme atténué et velléitaire ; un parti qui voulait les mêmes choses que le socialisme, mais qui les voulait moins fort, qui voyait le mal de la même, manière que le socialisme et préconisait le même remède que lui, mais qui hésitait à employer ce remède, un parti que l'on pouvait légitimement croire composé d'hommes au cœur sec devant la souffrance sociale, ou d'hommes sans volonté devant la décision à prendre. Ce parti devait disparaître ; il n'avait aucune raison d'être....