Extrait du journal

Dès le début de l'affaire Caffarel, nous avons toujours dit que le principal coupable était le gendre de M. Grévy, que c'était lui qui avait mis à la mode le trafic, parfois très lucratif, des décorations, des places, des grâces, des décisions judiciaires, de toutes les faveurs gouvernementales, mais nous avons toujours pensé qu'il ne serait ni arrêté ni condamné. Avant-hier encore, quand presque tous nos confrères annonçaient son arrestation comme certaine, nous disions que s'il avait dû être arrêté, il aurait été prévenu à temps et qu'il aurait pris la fuite comme son agent l'ex-général d'Andlau, et que s'il restait paisiblement à Paris c'est qu'il avait de bonnes raisons de croire qu'il n'avait rien à craindre des résultats de l'instruction dirigée contre lui....