Extrait du journal

Si l'on avait voulu que l'affaire Caffarel n'aboutît pas, que les individus soupçonnés eussent le temps de se concerter) de détruire les papiers compromettants et de pouvoir apparaître devant la justice aussi peu documentés que le jour de leur baptême, il eût été impossible d'agir avec plus de lenteur qu'on ne l'a fait dans tout cet imbroglio, si singulièrement compliqué d'une foule d'allées et venues et d'une multitude de consultations où la raison d'Etat semble, aux yeux des profanes, tenir une place excessive. Tel n'est certainement pas le cas du parquet de la Seine, qui éprouve néanmoins le besoin de se justifier de son manque de brio, en adressant aux feuilles du soir une communication dans laquelle il est dit, en substance :...