Extrait du journal

sée par le général Pétain, nous n avons pas le droit d'espérer que 1 ennemi renonce. Il reviendra. 11 reviendra en force, avec les meilleurs éléments que son infanterie puisse mettre en ligne. On nous promet la garde. Elle fera certainement d'extraordinaires efforts dont nous ne nous dissimulons pas la portée possible. Mais la mission dont l'élite allemande reste chargée est si périlleuse qu'on ne peut se demander si le danger qu'elle cherche à faire courir à nos troupes ne sera pas plus grand encore pour elle-même. Revenons-en toujours à cette même pensée : il ne suffit pas de disposer d'une formidable artillerie pour se rendre maître de l'adversaire. On peut détruire des ouvrages et des édifices par ce moyen. L'heure arrive toujours où « le brave fusilier » comme disait Bismarck, doit faire son apparition sur le terrain. La parole est alors, en face de l'assaillant, aux mitrailleuses et à l'artillerie légère. Et les Allemands savent ce que...