Extrait du journal

Il s'en faut que ces candidatures aient toujours rencontré dans les rangs de la droite le même accueil résolument hostile, et la Gazette de France rappelait fort à propos, hier, à M. Paul de Cassagnac, qu'aux élections générales il ne disait pas, comme maintenant : « Si les conservateurs doivent être battus, qu'ils le soient au moins sous leur drapeau et non pas sous le drapeau panaché d'un monsieur que les républicains repoussent et que les monarchistes ne sauraient considérer comme leur candidat". C'était, au contraire, le beau temps où la théorie du drapeau dans la poche n'avait pas de plus ferme adepte que M. Paul de Cassagnac, où le « comité des Douze", sous l'inspiration de M. de Mackau, transformait en «républicains ralliés» tous les adversaires de la République, et où les royalistes intransigeants, tels que M....